[Réservée] Imogen Poots - Anne-GaëlleSam 22 Juil 2017, 04:22 PrénomAnne-GaëlleNom-Âge26 ansSituationMariéeClanTrishanaRôleCouturière
AvatarImogen Poots Sa famille possédait une ferme, et un cheval. Elle aimait chevaucher, sentir le vent caresser ses joues rosées. Même si les clairières de son village n’égalaient pas les plaines d’Ingranrona, elle ne se privait pas pour partir en randonnée.
La première fois qu’Atlas a posé ses yeux sur elle, le jour se levait. Ses longs cheveux cuivrés se perdaient dans les lueurs matinales. Elle le trouvait différent des hommes de son clan. Il représentait davantage les sauvages de la forêt que les sédentaires de Trishana. Il effrayait ses parents et ses amis. Beaucoup lui disaient de rompre le contact immédiatement. Elle était néanmoins jeune et curieuse, très attaché à cet homme qui ouvrait son cœur dans l’intimité. On aurait pu croire qu’il était muet, dangereux, distant, mais en réalité il avait beaucoup à partager, beaucoup à donner. Elle disait à ses parents et à ses amis qu’il était gentil malgré qu’il soit, à leurs yeux, ombrageux et indompté. Par ailleurs, il ne restait jamais longtemps dans ses prairies. Il vagabondait, revenait, puis disparaissait à nouveau, un peu comme le faisait le récolte entre le printemps et l’hiver. Contrairement à elle, Atlas ressentait constamment le besoin de bouger, d’explorer. C’était un nomade. Anne-Gaëlle préférait le confort de la ferme, Atlas ne comprenait pas pourquoi. Pendant trois ans, il est venu la voir, toujours au même point d’eau où elle aimait se détendre. Même qu’une fois, il est arrivé avec un présent : une monture sauvage qu’il avait croisée lors d’un séjour à Ingranrona. Malheureusement, la monture s’est sauvée la nuit même. Lors de la troisième année, elle lui a avoué avoir un prétendant : un homme respecté à son village. En plus d’être un guerrier, il avait hérité des terres de sa famille. Il possédait donc une petite ferme ainsi que du bétail. Comment pouvait-elle sacrifié une telle opportunité pour un homme aussi éphémère qu’Atlas? Elle était désireuse de fonder sa propre famille. Atlas était dégoûté, mais est resté stoïque. Sous les provocations du prétendant, il s’est battu pour sa douce. Il a perdu.
Son guerrier s’est avéré être un parfait parti. Il lui a offert des enfants à élever et chérir. Il est même un père plutôt attentionné. Il sait faire rire aux éclats ses magnifiques enfants. Anne-Gaëlle s’est installée dans la ferme de son époux, quittant celle de sa famille. Souvent, il s’absente des semaines. C’est un guerrier, un protecteur, qui doit souvent se rendre à Polis. Il revient toujours à la ferme, même lorsque les mois laissent présager le contraire. Il offre une certaine stabilité à Anne-Gaëlle. Elle ne manque de rien.
« Tu ne changeras jamais, n’est-ce pas? » a-t-elle demandé une fois qu'elle a vu Atlas revenir à sa porte. Atlas savait quand lui rendre visite. Souvent, il frappait la porte de sa demeure de ses jointures, silencieusement. Elle savait qu’il venait chaque année, toujours à la même période, un peu comme les fois où ils se rejoignaient près de la rivière. Chaque année, elle attendait. Elle feignait l’oublier, mais le soir sa chandelle dansait et elle gardait l’œil ouvert tandis que ses enfants dormaient à poing fermé. « Je peux partir. » La nuit était tombée, il ne craignait pas dormir dans l’obscurité. « Reste. Mon mari est à Polis. » Il le savait, car il l’observait souvent. Il passait la nuit dans une chambre d’ami, restait le temps d’un moment figé, puis retournait à l’état primitif.
Elle ne sait pas se battre. Personne n’a jamais déposé d’armes entre ses frêles mains. Pourtant, elle pourrait facilement se montrer farouche avec un simple couteau, voire même des aiguilles. Anne-Gaëlle est une excellente couturière. Elle maîtrise l’art de cacher ses aiguilles sous ses vêtements. Son secret la pousse à se protéger, elle n’a pas le choix.
Trishana est un peuple central. La plupart des voyageurs, qu’ils viennent de l’ouest ou de l’est, doivent inévitablement passer par Trishana. Les marchants sont souvent sur les routes. Elle en a croisé de nombreux au fil des années, notamment des vendeurs d’esclaves. Son propre secret les concerne. Cette charmante femme, dont le regard pétille et les boucles volent au vent, aide les vendeurs d’esclaves à effectuer leurs transactions. Sa ferme possède un miteux sous-sol humide qui s’avère néanmoins utile pour cacher de la marchandise. En contrepartie, on ne lui fait aucun mal et on ne touche pas à ses enfants. Les marchands ne lui demandent pas toujours l’autorisation, ils viennent et partent sans la prévenir. Elle ferme les yeux sur ces agissements et gardent le secret. Elle ignore même si son mari sait ce qui se trame parfois sous cette ferme. Anne-Gaëlle a vu de nombreux enfants et de nombreuses femmes être amenés contre leur gré. C'est en partie pour ça qu'elle reste dans ce village, car même si elle ferme les yeux et ne sauve pas ces victimes, elle prend soin de ces dernières lorsqu'elles sont chez elle. Elle les lave, puis leur donne à manger.
Atlas kom Poda« Parfois, tu posais une main sur ma joue rugueuse et souriais sous mes aveux. Tu me réchauffais le cœur, donc je me sentais libre de te parler de l’ancien monde, des étoiles, mais aussi de l’Arche. Tu trouvais ça rigolo. Tu pensais que mes histoires n’étaient que fabulation, que légende. Tu m’écoutais parler, sans te lasser. Je regrettais que ne me crois pas, mais je continuais tout de même de t'exprimer mon savoir. Comment, de toute manière, aurais-tu pu croire les paroles d'un homme aussi bizarre et solitaire que moi? Tu as préféré la monotonie des jours routiniers aux côtés d'un guerrier, pourquoi? »
À venirIncenderat autem audaces usque ad insaniam homines ad haec, quae nefariis egere conatibus, Luscus quidam curator urbis subito visus: eosque ut heiulans baiolorum praecentor ad expediendum quod orsi sunt incitans vocibus crebris. qui haut longe postea ideo vivus exustus est.
À venirIncenderat autem audaces usque ad insaniam homines ad haec, quae nefariis egere conatibus, Luscus quidam curator urbis subito visus: eosque ut heiulans baiolorum praecentor ad expediendum quod orsi sunt incitans vocibus crebris. qui haut longe postea ideo vivus exustus est.
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